billy baxter was a punk rocker
Il n'est pas très tôt pour une matinée là quand même.
Pourtant je ne me suis pas couchée tard, je le jure sur la tête de John F. en personne, et dieu sait que ce n'est pas rien de jurer sur la tête de John F. quand on est moi. Mais trêves de plaisanteries. Comme je ne me suis pas couchée tard, il a fallu que je me rattrape et donc, je me suis levée tard, très tard. Et c'est pas bien du tout. Du coup, ma mère fait la gueule, et elle est partie je ne sais pas trop où avec un chapeau dans un sac -si si. Et si je voulais manger, y'a de la salade composée dans le frigos ou des quiches surgelées dans le congl'. Mouais. Et là, il s'est passé l'irréparable. A savoir, j'ai fait la CUISINE. Eh oui. J'ai fait des carbonaras. Mais attention, des carbonaras jinxesque ne sont pas n'importe quelles carbonaras. Des carbonaras jinxesque, c'est en fait des coquilettes et du jambon tout coupé, mixed together et hop, roule ma poule. Mais j'avais fait une sauce très ellaborée, que j'ai failli faire fondre le yok et tout. Du grand art. Arrivée là j'en avais fait trop forcement, comme je suis d'une nature gourmande généreuse, et donc j'ai dû jeter la moitié du truc. Vraiment, what a fuckin mess you did in my kitchen.
Bon au boulot. Faut y croire.
Je me suis fait une réflexion énorme l'autre jour. Dans She's So Lovely, Robin Wright ex-Penn, elle porte le même prénom que moi. Je regardais le film affalée dans mon canapé un soir assez brumeux, avec certainnement une ice cream pas loin, et des images de Sean plein la tête, puisque Cannes oblige, il y avait des special Sean Penn evening everywhere on TV, et là, j'ai réalisé que SP, il passait son temps à courir après sa donzelle, et que la donzelle, elle s'appelait comme moi, et que donc, c'était très perturbant. Moi, je suis transie dès que je vois SP, depuis mes... 13 ans? Enfin je sais pas, mais depuis que au hasard, j'ai décidé d'aller voir Mystic River au cinéma, à l'époque où j'étais mi-emo mi-rebelle -oui bon ca va.
Parce que oui, j'ai retrouvé avec R. et MJ, TOUTE notre correspondance internet des années collèges. Et oh my god, c'est des pures reliques dont je dois me débarasser, car je tiens à ma réputation. Ca donne par exemple : 'COUCOU MA CHERIIIIIIIIIE (si si). TU ME MANK TRO, EREZMENT ON SVOI 7 APRM.' -oui parce qu'on s'écrivait des mails le midi en rentrant chez soi du collège avant de retourner en cours deux heures après.
+ la panoplie de tous les garçons (enfin, c'est un bien grand mot) qui m'ont rendu trop in love mais qui ne me l'ont jamais rendu.
+ ces stupides chaînes qu'on passait notre temps à remplir au lieu de faire nos devoirs -non ça s'est faux, j'étais super douée, j'arrivais à combiner les deux.
+ la naissance de cette charmante aventure qu'est notre amitié avec T. (qu'on appelait Matr@x (avec l'@, c'est très important) à l'époque, et qui surtout, nous parlait de disquettes sur le satanisme -oui c'est surtout la disquette qui choque dans l'histoire.)
Après je suis devenue emo et je ne vous dirai rien là dessus car quand même, faut pas déconner.
MJ est partie en exil de révisions, et c'est dingue comme elle me manque. Hier soir, direct live from my duplex, on a passé des heures au téléphone, des fois en silence, des fois en riant de tout et de rien, et ça m'a fait du bien. J'écoutais Janis Joplin et je faisais ma Virgin Suicidée, lied on my back, les jambes repliées, les yeux dans le vague, au téléphone sans parler. J'avais chaud, j'étais fatiguée et pourtant, la vie me mordait les doigts.
En ce moment, je suis très mélancolique.
coke. the uncomfortables. HOTEL X.
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